Par moments, nous sommes prêts à soulever des montagnes. Nous avons l’impression d’avoir bien compris le mécanisme des états de défense ; nous nous sommes entraînés à formuler des « messages-je », à écouter sans juger, à faire confiance… Et voilà que, pour un prétexte futile, nous sortons de nos gonds, nous nous mettons à nous agiter ou bien nous nous bloquons. C’est à nouveau le clash, la catastrophe, sauf que nous n’avons plus l’excuse de l’ignorance ! Toute notre belle assurance est partie en fumée.
Quelle que soit la profondeur du travail accompli sur soi, quand la dose de stress augmente, la réaction qui nous vient instinctivement est toujours notre première réaction de défense. Nous sommes toujours nous-même... Heureusement !
Le mode d'emploi reste similaire : revenir en arrière, corriger le tir auprès des personnes concernées, prendre nos dérapages avec recul et, si possible, humour. En profiter pour progresser dans l’évolution de nos comportements et pour nourrir nos besoins fondamentaux (sécurité, identité, sens) par des activités adéquates.
Au fur et à mesure des années, nous allons apprivoiser toujours mieux nos réactions de défense et reculer leur seuil de déclenchement.
A retrouver dans le livre au chapitre 8.
Voir également dans ce blog :
- Dans le feu de l'action
- Le plaisir de se laisser aller
- Faisons un bilan précis de nos forces et de nos manques
- Tout va mal pour Nicolas
- Accepter, agir : OK, qu’est-ce qu’on fait ?
- Cultivons un état d'esprit proactif
- Serein quoi qu’il arrive d’inattendu
- Cultiver la sérénité : quelques techniques...
- Courage et persévérance !
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